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Description

Voici une liste des nuisibles sur lesquelles nous intervenons

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Frelon Asiatique

Le frelon asiatique ou frelon à pattes jaunes (Vespa velutina) est une espèce d'insectes hyménoptères de la famille des Vespidae, de la sous-famille des Vespinae et du genre Vespa. L'espèce est originaire (endémique) d'Asie, avec une vaste aire de répartition dans des zones au climat tropical ou continental.
(Afghanistan, Inde, Chine, Îles indonésiennes)

 

Une sous-espèce de couleur noire, Vespa Velutina Nigrithorax, a été introduite en France vers 2004 et s'est ensuite diffusée dans le reste de l'Europe, où elle est désormais une espèce invasive, parfois considérée nuisible. En avril 2020, ce frelon aurait colonisé presque toute la France, et a atteint le Portugal, l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, la Belgique, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas.

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Frelon Oriental

Vespa orientalis, communément appelé le Frelon oriental, est une espèce de frelons de la famille des Vespidae. Cette espèce ressemble beaucoup au Frelon européen.

Vespa orientalis rappelle assez Vespa crabro, on reconnaît immédiatement en lui un frelon.

Il se distingue surtout par la couleur roux de rouille beaucoup plus étendue que chez son congénère, en particulier sur l'abdomen apparent où seuls les urites (segments) III et IV sont en majeure partie jaunes

(cf photo d'une ouvrière ci-contre).

Sur la face, les mandibules et les sinus oculaires roux donnent au « visage » un aspect très distinct de celui de Vespa crabro, où ces parties sont jaunes.

Enfin, la pubescence est bien plus rase sur l'ensemble du corps : l'insecte paraît quasi-glabre à l'œil nu, à l'instar des Polistes (Polistes sp.)

La taille est comparable à celle de Vespa crabro : les reines (ou femelles sexuées) mesurent de 25 à 35 mm de long; les mâles et les ouvrières sont plus petits, atteignant rarement 25 mm.

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Frelon Européen

Le frelon européen ou frelon (Vespa crabro) est une espèce d'hyménoptères eusociaux de la famille des Vespidés ressemblant à une guêpe commune mais de taille deux fois plus importante ; il s'agit de la plus grosse des espèces de guêpes européennes.

On l'appelle aussi cul jaune dans l'Est de la France, beurgot (burgaud en occitan) dans le Sud-Ouest de la France, talène et taleine en Suisse, bombe ou cabridan en Provence, lombarde en Bresse et en Lyonnais et arcier ou guichard dans la Nièvre et le Morvan.

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Frelon Bicolor

Vespa bicolor est un insecte hyménoptère de la famille des Vespidae, une espèce de frelon.

C'est l'une des espèces de frelons les plus petites. Les ouvriers mesurent entre 15 et 22 mm de long, les mâles entre 19 et 23 et les reines peuvent atteindre 25 mm.

L'abdomen est de couleur jaune et un large triangle noir spécifique est visible sur le thorax.

Cette espèce est présente en Asie méridionale, de l'Inde à la Thaïlande, jusque dans le sud de la Chine.

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Guêpe Vulgaris

La guêpe commune, Vespula vulgaris, est une espèce de guêpes sociales de la sous-famille des Vespinae, originaire de l'Eurasie.

Elle a localement régressé dans son aire de répartition d'origine, mais elle a été introduite dans l'hémisphère sud en Australie et Nouvelle-Zélande où elle se comporte en espèce très invasive. Elle est très proche de la guêpe germanique, Vespula germanica.

En tant que petit prédateur, au sein de l'écosystème, les guêpes autochtones jouent un rôle important dans le contrôle (régulation) naturel des populations d'insectes 4 capables de se reproduire rapidement et abondamment (mouches et papillons notamment).

Elles pourraient à ce titre jouer un rôle important (service écosystémique) pour la gestion forestière et la protection des cultures contre les larves ou adultes d'un grand nombre d'espèces dites nuisibles à certaines activités humaines, mais pour la lutte biologique on leur préfère généralement des espèces plus spécialisées et surtout plus petites et ne piquant pas les humains.

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Guêpe Germanique

La guêpe germanique ou guêpe européenne, Vespula germanica, est une espèce de guêpes sociales, présente dans la plupart des pays de l’hémisphère nord.

Originaire d'Europe, d’Afrique du Nord et d'Asie de l'Ouest, elle a également été introduite en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Cette guêpe fait partie de la famille des Vespidae (ordre des hyménoptères) et est parfois classée, par erreur, comme guêpe à papier, de la sous-famille des Polistinae, car elle construit un nid en papier,

de couleur grisâtre.

La guêpe germanique mesure environ treize millimètres de long, et dix-huit pour la reine, et dispose d’une coloration typique, faite d’alternances de bandes noires et jaunes. Elle est assez semblable à la guêpe commune, Vespula vulgaris, mais sur sa face se remarquent trois petits points noirs caractéristiques, et plus rarement un seul, servant de détecteurs.

Elle possède également des points noirs sur l'abdomen, indépendants des lignes noires, contrairement à la guêpe commune. Les autres différences sont une taille en moyenne un peu plus grande, les tempes entièrement jaunes, et les bandes latérales jaunes du prothorax élargies vers le bas.

Tout comme Vespula vulgaris,

Vespula germanica possède quatre taches sur le thorax.

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Guêpe Polistes

Polistes dominula est une espèce d'insectes hyménoptères de la famille des Vespidae, de la sous-famille des Vespinae et du genre Polistes. C'est une des espèces de guêpes sociales des zones tempérées.

Plus élancées que les guêpes communes, les polistes s'en distinguent par leurs longues pattes traînantes en vol, leur taille plus longue, par le port des ailes différent, et surtout par leurs antennes en massue orangée.

Sur leur face, le clypéus est entièrement jaune ou présente une tache noire plus ou moins grande. Leurs ailes sont étroites avec deux rangées de cellules. Leur abdomen est plus fuselé, avec l'extrémité plus pointue que chez les Vespula.

Comme toutes les guêpes, elles ont un aiguillon venimeux dont elles se servent rarement contre les intrus, étant peu agressives. Néanmoins, l'approche à moins d'un mètre du nid peut déclencher l'attaque et les piqûres. Il est conseillé de s'approcher doucement.

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Chenilles Processionnaire
des Pins

La Processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa) est une espèce de lépidoptères (papillons) de la famille 

des Notodontidae, surtout connue pour ses chenilles.

Nommées d'après leur mode de déplacement en file indienne, celles-ci se nourrissent des aiguilles de diverses espèces de pins, provoquant un affaiblissement important des arbres et des allergies chez certaines personnes exposées aux soies des chenilles.

Elles sont classées « nuisibles à la santé humaine »,

le 27 avril 2022 en France.

Les chenilles marchent en procession et construisent des cocons de soies dans certains arbres résineux.

Les chenilles se nourrissent des aiguilles des pins qui conduit à un affaiblissement important des arbres pouvant ouvrir la voie à d'autres ravageurs qui peuvent le tuer.

Les espèces attaquées sont le pin parasol, le pin d'Alep, le pin maritime, le pin noir d'Autriche, le pin blanc, le pin laricio et le pin sylvestre. Le cèdre de l'Himalaya est également parasité.

Par rapport à d'autres déprédateurs, la chenille n'est que peu dangereuse

pour l'arbre qui ne va généralement que diminuer ses cernes de croissances,

par contre elle est source de problèmes pour l'humain et probablement divers animaux.

En effet ces chenilles, comme celles de quelques autres espèces de lépidoptères, possèdent (chez cette espèce uniquement au troisième stade larvaire, un mois et demi après l'éclosion) sur la face dorsale un « appareil urticant » composé de « micropoils » qui sont projetés en l’air lorsque la chenille se sent menacée.

Cet appareil est formé de petites poches parfois dénommées « miroirs » qui contiennent un très grand nombre de minuscules dards (micropoils) empoisonnés ; leur caractère fortement urticant est dû au fait que le poil en se cassant dans l'organisme y libère une toxine (thaumétopoéine, de PM 28000 daltons, une protéine urticante, produite par une glande spécialisée au cours de son développement larvaire qui peut provoquer d'importantes réactions allergiques (mains, cou, visage) mais aussi des troubles oculaires ou respiratoires).

Les atteintes à l'œil peuvent avoir d'importantes conséquences si les poils ne sont pas rapidement enlevés. Il est dangereux de manipuler un nid même vide.

Le danger est aussi important pour les animaux de compagnie : un chien atteint à la langue (qu'il peut avoir utilisée pour lécher les démangeaisons sur son corps) s'il n'est pas soigné rapidement par des fortes doses de cortisone, risque alors la nécrose de la langue.

Il ne pourra donc plus se nourrir. Il est important de rincer la langue et la bouche du chien avec de l'eau propre, sans frotter, ce qui briserait les poils urticants de la chenille et qui libérerait ainsi plus de toxines, aggravant l'état de l'animal.

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Chenilles Processionnaire des chênes

La Processionnaire du chêne, Thaumetopoea processionea, est une espèce de lépidoptères (papillons) appartenant à la famille des Notodontidae et à la sous-famille des Thaumetopoeinae.

Les larves, connues pour leur mode de déplacement en file indienne, se nourrissent exclusivement des chênes (Quercus). Elles sont classées « nuisibles à la santé humaine », le 27 avril 2022 en France.

La chenille, de couleur gris argenté, porte des poils soyeux et des poils microscopiques d'environ 200 microns disposés en touffes urticantes.

La chenille, à son dernier stade, a une taille comprise entre 25 et 35 mm. Elle contribue à la construction collective d'un grand cocon de soie blanche, qui abritera des centaines de chenilles.

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La nymphose a lieu dans le cocon en juin. L'émergence se passe le mois suivant.

Les chenilles ont un comportement grégaire, elles se rassemblent en « plaques » denses sur les grosses branches dites « charpentières » du chêne.

Elles filent des cocons sur les chênes à feuilles caduques, mais on les trouve aussi parfois sur des arbres, arbustes et toute surface qu'elles peuvent explorer à proximité du chêne qu’elles occupent. Elles abandonnent temporairement les cocons la nuit pour se nourrir. Le nid garni de poils est extrêmement urticant, même vide.

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Pigeons

Les pigeons (genre Columba) sont des oiseaux de la famille des Columbidae, vivant à l'origine dans les milieux terrestres mais s'étant répandus, pour certaines espèces, en plaine et dans les villes, et se nourrissant principalement de graines, mais avec un régime très élargi autour des lieux où les déchets alimentaires leur sont disponibles, ce qui leur vaut parfois le surnom d'éboueurs urbains.

Les pigeons font souvent partie de la faune urbaine. En ville, de nombreux habitants se plaignent des pigeons ou d'une surpopulation de pigeons. Le grief le plus courant est la dégradation des maisons ou des immeubles par les déjections, celles-ci étant particulièrement acides. Pour lutter contre ces volatiles, plusieurs méthodes sont employées, parmi lesquelles les pigeonniers contraceptifs ou la capture et la stérilisation.

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Rats

Le mot « rat » est un nom vernaculaire ambigu qui peut désigner, en français, des centaines d'espèces différentes dans le monde de mammifères rongeurs omnivores, dont la queue est nue, les dents tranchantes et le museau pointu.

Les rats sont le plus souvent de la famille des Muridés.

Qu’il s’agisse de l’une ou l’autre des espèces, les rats sont pour les hommes des propagateurs de maladies, notamment parmi les plus graves. Le rat intervient soit comme réservoir du microbe (bactérie ou virus ou parasite) qu'il héberge sans le transformer, soit comme hôte intermédiaire dans le cycle du parasite (qui va se transformer dans l'organisme du rat et y devenir infectieux pour l'homme).

 

Il est alors infectieux soit par sa morsure, soit par ses déjections, ou par son sang prélevé et transmis à l'homme via un vecteur (insecte, tique). La maladie à laquelle on associe le plus le rat est, sans doute, la peste, qui est principalement propagée par le rat et transmise à l’homme par piqûres de puces d’animaux infectés.

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Cafards

Les Blattaria, communément appelés cafards, blattes ou encore cancrelats, sont un sous-ordre d'insectes de l'ordre des Blattodea, dont font également partie les termites.

Les blattes sont généralement des insectes assez grands. Leur taille peut varier de quelques millimètres à près de 100 mm chez les grosses espèces. Par exemple, l'espèce de la blatte rhinocéros (Macropanesthia rhinoceros) d'Australie ou la blatte de Madagascar (Gromphadorhina portentosa) de Madagascar peuvent atteindre jusqu'à neuf cm de long et être utilisées comme animal de compagnie.

La tête porte de longues et fines antennes formées d'un grand nombre d'articles. Les blattes ont de grands yeux composés. Les pièces buccales sont de type broyeur et elles se retrouvent à l'avant de la tête.

Le thorax est recouvert à l'avant par le pronotum. La majorité des espèces possèdent deux paires d'ailes et certaines espèces sont capables de s'envoler très rapidement.

 

On retrouve aussi des espèces qui n'ont pas d'ailes ou encore des ailes de taille réduite. Chez les espèces ailées, les ailes antérieures, appelées tégmines, sont opaques et coriaces. Elles protègent les ailes postérieures. Ces dernières sont plus délicates et transparentes.

Leur corps a une forme ovale, aplatie dorso-ventralement. L'abdomen possède dix segments et à son extrémité, on retrouve les cerques, deux appendices sensoriels. La plupart des blattes sont de couleur brune ou noire cependant certaines présentent des couleurs vives et des motifs.

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Puces

Les puces forment l'ordre des siphonaptères (Siphonaptera, du latin sipho « tube »), anciennement dénommés aphaniptères (Aphaniptera). Ce sont des insectes ptérygotes holométaboles, caractérisés entre autres par leurs pièces buccales conformées en un appareil piqueur-suceur.

Elles sont ectoparasites : les puces actuelles infestent les mammifères (dont l'homme) et quelques oiseaux, et vivent du sang de leurs porteurs. Comme elles passent facilement d'un animal à l'autre, elles peuvent véhiculer diverses maladies animales, humaines ou zoonotiques.

Elles sont aussi une source possible d'allergies.

Chaque espèce de puce possède son propre optimum, très étroit, de température et d'humidité relative. Par exemple, celui de Xenopsylla cheopis est de 22–24 °C et plus de 80 % d'humidité relative. Cependant, dans des conditions défavorables, les puces sont capables de ralentir leur métabolisme, et de se mettre en état de quiescence ou de dormance, en attendant le retour de conditions favorables.

Dès leur émergence, les adultes copulent et recherchent un hôte pour leur premier repas. Cette recherche est passive, la puce se poste à l'affût, en attente du passage d'un hôte.

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Punaises de lit

Les punaises des lits sont des espèces d'insectes hétéroptères de la famille des Cimicidae, présentes dans diverses régions du monde. Exclusivement hématophages, les adultes, mâles et femelles, piquent et sucent (durant dix à vingt minutes) le sang de leur hôte, mais peuvent survivre sans manger jusqu’à un an et demi, voire deux ans dans de bonnes conditions. Elles sont sources de fortes démangeaisons et de dermatites.

Leur taille varie entre cinq et huit millimètres.

Il ne s'agit pas d'un problème de propreté. Elles peuvent voyager dans des bagages, des personnes peuvent en avoir apporté, il peut s'agir également d'une arrivée depuis chez un voisin, ou lors d'un de vos déplacements dans un lieu infesté, bibliothèque, cinéma, transports publics, de meubles et vêtements récupérés et achetés d'occasion, etc.

Les sources d'infestation peuvent être multiples ; cependant, les quatre causes les plus fréquemment identifiées comme source possible par les personnes infestées sont : les voyages (44 % des cas), des proches ou des voisins touchés (30 % des cas), l'emménagement dans un nouveau logement (20 % des cas) ou un achat d'occasion (10 % des cas).

D'après le Centre de collaboration nationale des maladies infectieuses (CCNMI), jusqu'à ce jour, on n'a pas démontré que les punaises de lits pourraient transmettre des maladies infectieuses comme peuvent le faire les moustiques. Mais elles restent considérées comme un problème de santé publique en raison des manifestations dermatologiques qu'induisent leurs piqûres.

Fourmis Charpentière

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La fourmi Camponotus ligniperdus (synonyme Camponotus ligniperda) est une des très nombreuses espèces du genre Camponotus.

Fourmis de grande taille, la reine atteint environ 19 mm et les ouvrières entre 7 et 15 mm; elles sont bicolores. Cette espèce possède un polymorphisme important avec des sous-castes chez les ouvrières dites minor, media et major.

Elles nichent dans le bois mort ou parfois sous les pierres. Le taux d'humidité du nid est de 15 % et la température ne dépasse que rarement 25 °C.


Elles sont présentes dans les zones tempérées de l'Europe de l'Ouest

et dans la plupart des régions françaises.
En Belgique, dans le sud-est du pays uniquement.

C'est une espèce qui fonde des colonies indépendantes (sans bouturage)

et monogynes (une seule reine par colonie) dont l'essaimage a lieu entre mai et juin.

La reine a une espérance de vie qui dépasse la décennie.

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Termites

Les termites, parfois surnommés fourmis blanches, sont des insectes. Plus précisément, ce sont des représentants de l'ordre des blattoptères (Blattodea), bien que l'on ait longtemps considéré qu'ils constituaient les seuls représentants de l'ordre des isoptères (Isoptera) qui compte

environ 281 genres et 2 600 espèces.

Ils existent au moins depuis le Jurassique.

Ce sont des insectes sociaux, qui vivent au sein de colonies hiérarchisées et organisées en castes. Ils se rencontrent surtout dans les pays chauds, où certaines espèces construisent de grands nids en terre mâchée, les termitières, caractéristiques des plateaux tropicaux.

Munis de pièces buccales broyeuses, les termites se nourrissent surtout de bois et de fragments de feuilles, ils sont dits xylophages. On peut distinguer trois grands types de modes nutritifs :

  • les termites supérieurs sont capables de dégrader par eux-mêmes la cellulose du bois grâce à des enzymes, les cellulases, produite par leur tube digestif ;

  • les termites inférieurs, étant dans l'incapacité de dégrader cette molécule par leurs propres moyens, entretiennent une relation symbiotique (de type endosymbiose) avec des protozoaires flagellés, les Oxymonadidas, appartenant à la division des Métamonadine10. Cette faune, qui peut représenter jusqu'au tiers du poids de l'hôte, est logée dans la panse rectale (dilatation du tube digestif) et permet la transformation de la cellulose, par l'intermédiaire des cellulases, en éléments plus simples assimilables ;

  • les termites champignonnistes qui ont la particularité d'établir une symbiose (de type ectosymbiose) avec un champignon lignolytique, champignon supérieur appelé Termitomyces. Cultivé sur des meules (amas de boulette d’excréments malaxées) au sein de la termitière, le champignon pré-digère les restes de végétaux (lignine et parfois cellulose) afin de les rendre plus facilement assimilables par les termites. Ce sont ces derniers qui édifient de vastes nids (termitières cathédrales) en terre mâchée pouvant atteindre plusieurs mètres de haut ;

  • les termites humivores ingèrent de grandes quantités de sol et se nourrissent des protéines de l'humus. Ils représentent la moitié des espèces connues de termites et appartiennent tous à la famille des Termitidae (termites supérieures). Certaines espèces sont uniquement souterraines et ne construisent pas de termitière aérienne.

  • D'autres modes de nutrition minoritaires existent comme la consommation de lichen ou d'algues épiphytes.

La société des termites est caractérisée par un échange complet de l'aliment entre tous ses membres, appelé trophallaxie, qui signifie que l'aliment passe par l'ensemble des appareils digestifs d'une colonie en l'espace de près de 3 jours.

Ces échanges permettent entre autres selon les cas : le transfert des endosymbiotes d’une génération à une autre; de nourrir certaines castes qui ne peuvent pas dégrader la cellulose, et qui ne possèdent aucun symbiote.

Ils réalisent également des symbioses intestinales destinées à pallier la faible teneur en azote de leur nourriture avec des bactéries fixatrices d'azote, des bactéries qui recyclent l'acide urique et des bactéries qui éliminent le carbone en excès.

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Vrillette

Vrillette est le nom vernaculaire donné à certains petits coléoptères ravageurs du bois, de la famille des anobides.

Leurs larves xylophages creusent ou forent le bois, gagnant ainsi le nom d'« insectes foreurs ».

Elles engendrent des dégâts importants aux meubles ou aux charpentes.

Le nom « vrillette » leur a été donné car le trou d'envol parfaitement circulaire de l'imago évoque un trou foré par une petite vrille.

Les vrillettes peuvent être parasitées par un hyménoptère, Scleroderma domesticum, qui peut lui même occasionner des piqûres chez l'homme.

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Capricornes

Le capricorne des maisons (Hylotrupes bajulus) est une espèce d'insectes coléoptères de la famille des Cerambycidae à larve xylophage.

Le capricorne des maisons endommage la structure du bois et compromet sa résistance.

Des dégâts similaires peuvent être causés aux bois feuillus par un hespérophane, plus rare dans nos régions.

Moins connus que le termite le capricorne est pourtant responsable de dégâts très importants.

Les charpentes de type fermette récentes en bois résineux sont particulièrement vulnérables

Il est impératif de traiter les bois préventivement par injection sous haute pression dans le cas de constructions de plus de 10 ans, dont le traitement initial par bain d'imprégnation n'est plus efficace, pour éviter une contamination du capricorne qui pourrait altérer rapidement la solidité de la charpente.

Un traitement curatif existe, par injection sous haute pression, pour stopper l'infestation du parasite et éviter toute nouvelle ré-infestation des bois. Il est conseillé de faire appel à des spécialistes du traitement du bois, qui procèdent à un traitement répondant aux règles professionnelles éditées par le FCBA.

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